Notre but en tant que jardiniers est de garder nos plantes en bonne santé afin qu’elles nous donnent de bonnes récoltes et qu’il y ait un bon équilibre dans le…

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Notre but en tant que jardiniers est de garder nos plantes en bonne santé afin qu’elles nous donnent de bonnes récoltes et qu’il y ait un bon équilibre dans le potager ou le jardin biologique. Avec l’utilisation de techniques agroécologiques, nous pouvons maintenir cet espace dans un certain équilibre entre les fléaux, la faune auxiliaire, les maladies adventices, les carences nutritionnelles, les récoltes rares, etc.
Tout d’abord, il est essentiel que vous connaissiez votre potager , le sol et les plantes afin de pouvoir anticiper et prendre en compte les problèmes éventuels. Observer autant que possible et tenir un carnet de notes du jardin pour noter les changements qui se produisent, le travail que nous faisons et, en bref, tous les détails que nous croyons importants est un excellent moyen d’avoir une connaissance complète de ce qui se passe dans notre jardin. L’observation des plantes nous aide à lutter contre les ravageurs ou les maladies lorsqu’ils en sont à leurs premiers stades et il sera beaucoup plus facile de les éliminer.
Une des bonnes habitudes que nous devons intégrer dans les routines du jardin biologique est de maintenir une hygiène adéquate. J’entends par là le nettoyage scrupuleux des outils que nous utilisons ou le nettoyage de tous les débris végétaux (taille, chutes, etc.) pour prévenir l’apparition et la propagation des maladies et des ravageurs. Tous ces restes de taille, d’herbe, etc. peuvent être ajoutés au tas de compost. Lorsque nous observons des dégâts causés aux plantes par des maladies ou des ravageurs, nous pouvons enlever ces zones affectées, généralement des feuilles ou des fruits, et prévenir ainsi d’autres dommages à la plante.
 
Nous pouvons tirer parti des barrières physiques pour réduire l’assaut des ravageurs et des maladies. Par exemple, l’utilisation de cendres pour empêcher l’avance des escargots et des limaces, l’utilisation de paillis, etc. sont simples et efficaces.
 
Les pièges biologiques tels que le carton contenant des substances sont également faciles à utiliser, selon l’objectif que nous recherchons. Certains contiennent des phéromones sexuelles qui causent de la confusion chez l’insecte. Afin d’obtenir les meilleurs résultats avec ce type de plantes, nous devons connaître le cycle de vie du ravageur que nous voulons combattre afin de savoir quel type de piège biologique nous devons utiliser.
 
Les préparations écologiques pour prévenir et combattre les ravageurs et les maladies sont également très utiles. Il est important de les utiliser pour prévenir les ravageurs, mais s’ils existent déjà, ils doivent être utilisés correctement et être très cohérents. Pour ces préparations, nous pouvons utiliser des plantes que nous pouvons cultiver dans notre propre jardin comme l’ortie, le calendula, la camomille ou la queue de cheval.
 
La faune auxiliaire, avec les prédateurs naturels des éventuels fléaux que nous pouvons avoir, est un autre facteur à prendre en compte et à développer dans la gestion agroécologique du potager. En cultivant des plantes qui attirent ce type de faune bénéfique et en leur laissant un peu d’espace dans notre jardin, nous allons créer un système dans lequel les populations d’insectes sont maintenues en équilibre, et il est donc plus difficile pour les ravageurs d’apparaître. Dans tout jardin, il doit y avoir de la diversité, comme dans tout environnement naturel, ce qui favorise l’autorégulation. Si nous parvenons à ce type d’habitat, la présence de ravageurs sera réduite au minimum. Parfois, moins nous intervenons, mieux c’est.

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