Que se soit à la ville ou à la campagne, beaucoup d’entre nous renouons avec le jardinage afin de voir la vie en vert. Aujourd’hui, le monde de l’horticulture est accessible à tous, et peut profiter à chacun de nous. Bien plus qu’une passion ou qu’un loisir, jardiner est devenu une ressource bénéfique à notre santé, notre bien-être et notre confiance en soi. Pouvant agir sur la biodiversité et aider à sa préservation, avoir la main verte aide également à prendre soin de la nature. Avoir un espace vert, c’est aussi améliorer son cadre de vie et embellir son habitation. Les Jardiniers de France a pour vocation de vous accompagner dans vos projets, en contribuant quotidiennement à vous apporter des conseils, des idées et des astuces imaginés rien que pour vous. Fleurissons ensemble notre passion.

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Univers du jardin

Le plaisir (partagé) avant tout

Le jardinage est une source de bien-être et d’émerveillement incontestable. Se mettre au vert demande un travail et une certaine rigueur, nous transportant vers un monde où une petite graine pousse pour devenir un excellent légume qui se retrouvera dans notre assiette. Nous pouvons tous retrousser nos manches et enfiler nos bottes, pour le plaisir des petits et grands : le jardinage est à la portée de chacun d’entre nous, bien que cela exige un investissement considérable. Il est important de bien planifier l’aménagement et l’entretien de son jardin, pour en récolter tout les bienfaits que cela peut procurer.

 
Le plaisir de savourer des fruits et légumes de vos propres cultures, le charme des nouvelles floraisons au printemps et des plantes qui s’épanouissent, le confort d’une terrasse ou d’un balcon aménagés, initiés les enfants au plaisir de cueillir des tomates, partager les fruits de saison avec nos amis : voilà ici les petits bonheurs que la nature peut nous offrir. Le jardinage, c’est une porte ouverte aux bien-être et au développement personnel, un loisir unique qui se pratique au fil des saisons.

 
Imaginer un projet de jardin et mettre les mains dans la terre, c’est la liberté d’admirer la beauté de l’horticulture, découvrir la production des aliments du quotidien, et avoir un impact environnemental pour prendre soin de ce qui nous entoure. Avoir un jardin est également un sujet d’échange avec ses amis ou ses voisins, un plaisir partagé où vous pourrez découvrir de nouvelles astuces et de nouveaux conseils avec votre entourage.

 

Faites fleurir votre santé.

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Aujourd’hui, le jardinage est devenu bien plus qu’une simple activité manuelle : c’est aussi une façon excellente d’entretenir notre santé, permettant de nous détendre et de prendre soin de nous. Ses vertus apaisantes profitent aux personnes sujettes à l’anxiété et au stress, préoccupées par leur quotidien qui les empêche de prendre le temps de se relaxer. L’effet thérapeutique du jardinage n’est pas des moindres : cela permet de faire une déconnexion des écrans et du travail, et de stimuler nos cinq sens ainsi que notre créativité. Notre petit coin de paradis peut s’avérer être une incontournable source de bien-être, nous aidant à mieux gérer vos émotions.

Grâce au jardinage, manger sainement devient également plus simple : créer un potager procure une satisfaction inégalable de consommer de meilleurs produits issus directement de nos propres cultures. Légumes, fruits ou herbes aromatiques, notre jardin nous laisses une large palette de choix vers une alimentation qui profitera à notre santé. Cela laisse place à de nouvelles saveurs, de nouvelles recettes et de nombreuses découvertes culinaires pour toute la famille. 

Par ailleurs, jardiner est devenu une activité physique qui demande certains efforts : bêcher, arracher de mauvaises herbes, ou planter nos légumes, peut devenir rapidement fatiguant. Demandant certaines précautions, ce passe-temps nécessite d’adapter de bonnes postures afin de ne pas avoir mal au dos. Cette activité sportive réduis également les risque de maladies cardiovasculaires, permettant ainsi de réduire les taux de mauvais cholestérol, et d’entretenir nos os et nos muscles.
S’initier au monde de l’horticulture recèle de nombreux avantages pour notre santé, contribuant ainsi à notre énergie, notre vitalité et notre bonheur.

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Le jardin citadin & urbain

Les villes au vert !

Le jardin citadin & urbain

Le jardin urbain, aussi appelé le jardin « de ville », est souvent conçu selon l’environnement qui l’entoure. En ville, les espaces extérieurs tels que les balcons ou petites terrasses sont de faibles superficies et nécessitent une optimisation bien pensée, afin de créer un espace vert adéquat. Il est donc important de bien connaître son espace, pour déterminer les endroits où l’on pourra mettre ses végétaux.
Concevoir un plan d’aménagement au préalable est indispensable, en pensant également aux potentielles contraintes (superficie disponible, sol ou situation).

Selon ces conditions, vous pourrez ensuite déterminer quelle ambiance vous pourrez réaliser pour votre jardin (végétale, minérale…). Étant très souvent environnés d’immeubles, d’autres personnes peuvent faire face au vis-à-vis : il est donc conseillé de mettre en place des clôtures (palissades, grillages…) ou des haies.

La luminosité peut devenir un désavantage à prendre en compte également : beaucoup de jardins urbains n’ont pas la chance de bénéficier du soleil, profitant seulement de l’ombre.

Le jardin contemporain

Le jardin contemporain arbore un style minimaliste, épuré et graphique en lien avec la vie moderne. Il confère peu de contrainte, et offre une ambiance conviviale destinée aux loisirs. Le mobilier extérieur est choisis avec soin, tout autant que la décoration et la végétation qui représente une véritable valeur ajoutée. Ce type de jardin devient une véritable pièce à vivre où il est agréable de passer du temps. L’esthétique design permet un aménagement optimisé, avec des matériaux homogènes et graphiques : on y retrouve souvent un coin détente ou un bassin (piscine, jacuzzi…). On retrouve également une large terrasse pour pouvoir imaginer un espace familial, un barbecue, des canapés ou des fauteuils. Ce type de jardin est très souvent bien exposé et conçu pour profiter de soleil jusqu’en fin de journée.

La végétation utilisée est principalement les feuillages arbustifs ou encore les graminées qui restent belles tout au long des différentes saisons, offrant de la douceur dans votre jardin. L’avantage principal est que les graminées poussent sans nécessité de soin ou d’entretien. Les couleurs utilisées sont très modernes comme le gris, le noir, le taupe ou bien encore le blanc, afin de contrasté avec le vert des végétaux et des couleurs plus vives des décorations (pots de fleurs, mobilier de jardin…). Le revêtement du sol occupe une place centrale, faisant partie intégrante de l’esthétique du lieu : pierre naturelle comme l’ardoise, béton coloré ou grès cérame, le bois sous toutes ses couleurs (gris anthracite, gris clair, beige ou rosé…), les galets graviers décoratifs…
Vous pouvez laisser libre court à votre imagination pour la décoration de vos rêves, en vous inspirant des tendances du moment : pots de fleur colorés, bassins, fontaines, murs d’eau, pergolas, arceaux…

Le jardin sec

Le jardin sec est devenu de plus en plus approuvé par les jardinier, notamment grâce à son large choix de plantes et végétaux bien spécifiques. Les enjeux environnementaux comme le réchauffement climatiques avec les nombreux sécheresse à entraîner un certain intérêt à concevoir ce type de jardin. Cela permet aux amateurs de la main verte de concilier l’envie d’un beau jardin avec l’écologie, afin d’économiser une importante quantité d’eau.

 
Ce style de jardin ne nécessite pas d’arrosage, et s’entretient avec les différentes saisons de l’année. Il se compose essentiellement de plantes particulières qui résistent à la sécheresse et aux chaleurs estivales : les végétaux se suffisent à eux-mêmes pour vivre, allant chercher l’humidité dont ils ont besoin dans le sol avec leurs racines. Que se soit sous les climats chauds ou les climats froid, le jardin sec sait se montrer robuste à toutes épreuves climatiques. Son esthétique peut prendre plusieurs formes : lande sableuse, pente caillouteuse, gravier ou rocaille : cet espace vert est essentiellement composé de sable et de cailloux. Le jardin sec limite de façon considérable la consommation d’eau et d’engrais, les plantes ne demandant aucun entretien, se servant du soleil pour conserver leurs essences aromatiques de façon à ne pas attirer les parasites. Idéalement, ce jardin doit être conçu en automne afin de profiter des pluie à venir avant d’affronter le soleil de l’été.

Le jardin japonais

Le jardin japonais : un art et une tendance imprenable qui occupe une place prépondérante dans l’esthétique du jardin. Bien plus qu’un effet de mode, le jardin japonais porte un message philosophique reposant sur les forces de la nature et notre vie en tant qu’humain. Ce style de jardin invite à la réflexion de soi et à la contemplation de la végétation : un vrai message de sérénité et de plénitude règne dans cet espace vert. Les éléments d’aménagement et de décoration sont minutieusement choisis afin de répondre aux codes de cet art oriental, permettant d’imaginer sa propre création et interprétation de ce lieu qui se veut harmonieux.

 
Le jardin japonais se compose en plusieurs parties : le jardin de thé, le jardin sec ou de contemplation, le jardin de mousses. On y trouve souvent des statues, des lanternes en pierre, ou encore un bassin avec des poissons. Les végétaux sont principalement des arbustes ou des petits arbres, comme par exemple des pins, des érables, des azalées ou glycines japonaises. Le bambou occupe une partie intégrante du jardin japonais, symbole de l’éternité en Asie. Les surfaces au sont couvertes de mousses vertes, ornées de pas japonais qui traversent un plan d’eau, d’un pont arqué ou d’une passerelle sur pilotis, afin de faire facilement le tour de votre espace. La fontaine traditionnelle constitue la pièce maîtresse du jardin japonais.

Cette esthétique japonaise peut être conçue aussi bien dans les jardins urbains, de patios ou dans de grands espaces : ce style peut s’adapter à la superficie que l’on dispose. Ce lieu sacré devient alors un rendez-vous avec le calme et la méditation, qu’il soit petit ou grand.

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Le jardin potager

Le jardin potager suscite un véritable engouement sans précédent auprès de beaucoup de personnes : la culture potagère satisfait les besoin de verdure et d’espaces végétalisés. L’envie de récolter ce que l’on va consommer apporte un véritable plaisir aux petits et grands : on peut y trouver des légumes, des fruits, ou encore des plantes aromatiques. Il existe différents types de potager. Premièrement, le jardin potager traditionnel : les légumes sont répartis en rangs, séparés par des planches afin que le jardinier puisse se déplacer pour entretenir ses futures récoltes. Il existe également le potager en carré : construit au-dessus de la surface du sol, ce jardin potager s’articule en carré de petites superficies et divisé en parcelles égales, afin de permettre l’optimisation de la surface cultivée et d’offrir un entretien plus aisé ou accessible. 

Il est aussi possible d’imaginer des plates bandes potagères, idéales pour les petites superficies et convenant aux jardiniers débutants qui souhaitent commencer un potager. Le potager-fruitier, lui, est souvent plébiscité en agro écologie : les rangs d’arbre fruitier offrent de l’ombre aux rangs de légumes, faisant également obstacle au vent et offrant ainsi un micro-climat avantageux. Toujours dans une logique écologique, il existe le potager mandala, conseillé en permaculture : ce potager concentre toutes vos cultures sur un minimum d’espace, visant à profiter de toutes les expositions. Quand au potager vertical, il est essentiellement prisé dans les jardin urbains et se créer sur des surfaces verticales.

Un potager à l’avantage de se créer dans de nombreux endroits : que se soit en pleine terre, en terrasse ou balcon, sur les toits, dans les cours d’appartement, toutes les configurations sont bonnes et adaptées pour imaginer votre potager à condition d’avoir un emplacement bien ensoleillé. Toutefois, avoir ce type de jardin n’est pas de tout repos : cela demande un investissement en temps et énergie rigoureux, beaucoup d’entretien et de nombreuses connaissances, prendre en compte les différentes saisons afin d’adapter ses cultures, tout en ayant un respect de l’environnement afin d’avoir un impact écologique.

Le jardin aromatique

Le jardin aromatique est le rendez-vous des amoureux de la cuisine et de l’art culinaire en général. Les plantes aromatiques sont très en vogue, car elles apportent cette petite touche de saveur à nos recettes préférées.
Ce style de jardin est aussi communément appelé « potager aromatique » : c’est une partie à part entière de votre jardin, regroupant les plantes dont le feuillage est comestible afin de relever vos plats (famille des aromates). Autre que la cuisine, ces plantes possèdent tout aussi bien des vertus médicinales : vous pouvez concocter des tisanes, réaliser des onguents (comme l’arnica par exemple), des pots-pourris apaisants ou anti parasites (lavande, menthe…), fabriquer vos eaux cosmétiques (bleuet, rose…), ou encore préparer vos propres confitures (sureau, rose…).

L’avantage de ce jardin, c’est qu’il est accessible à tous et réalisable dans divers espaces selon la superficie disponible. Il peut être imaginé dans des pots accrochés aux murs, en carrés surélevés, en jardinière ou en pleine terre. Les aromates peuvent se révéler.  comme alternatives aux pesticides : le basilic éloigne les parasites des pieds de tomates, tandis que la lavande et la ciboulette protègent des pucerons.
Dans l’art culinaire il existe deux catégories : les bonnes herbes (persil, basilic, ciboulette, céleri, cerfeuil, menthe, sauge, mélisse, shiso…) et les herbes du soleil (thym, romarin, laurier, origan, fenouil, aneth, estragon…). Les bonnes herbes se trouvent dans des terres assez riches et préfèrent l’ombre pour profiter de la fraîcheur, contrairement aux herbes du soleil qui préfèrent une large exposition au soleil dans un sol poreux. Concernant les tisanes, les plantes aromatiques se trouvent autant chez les bonnes herbes que chez les herbes du soleil : calamintha, agastache, nigelle, mertensie, l’ail des ours, géranium, monarde, lavande, capucine, rose rouge…

Le jardin aquatique

Le jardin aquatique est, comme son nom l’indique, principalement composé de végétaux aquatiques, d’éléments minéraux décoratifs, ainsi que d’un bassin et jeux d’eau, avec ou sans cascade. Ce style de jardin peut prendre de multiples aspects : il peut être conçu avec un ou plusieurs bassins, des parcours d’eau, faire partie d’une rivière ou d’un étang. On y retrouve différents types de plantes (flottantes, sur la berge, ou en profondeur). Cette association entre l’eau et les plantes attire une faune bien particulière et inhabituelle des jardins classiques : libellules, grenouilles, salamandres, oiseaux…Il est tout aussi important de bien s’équiper pour bien entretenir ce type de jardin : système de filtration pour conserver une eau claire, présence de jets pour oxygéner, éclairage avec des spots lumineux en immersion, flottants ou fixés sur les rebords.

 
Avoir un jardin aquatique requiert quelques contrainte cependant, dont la principale s’avère être l’étanchéité de votre bassin : la perte importante d’eau peu entraîner des soucis de sauvegarde de la biodiversité qui règne dans votre jardin. La saison estivale demande beaucoup d’attention et une surveillance rigoureuse du niveau d’eau : de plus, l’entretien des plantes doit être fait régulièrement. Des règles de sécurités et des précautions sont aussi recommandées avec les jeunes enfants. Si vous êtes amateurs de jardins aquatiques, que vous soyez bricoleurs ou jardinier, vous pourrez laisser libre court à votre imagination pour dessiner l’espace de vos rêves.

Le jardin méditerranéen

Le jardin méditerranéen offre une atmosphère de vacances et de voyage dans le sud de la France. Il vous permet de recréer cette ambiance et cet univers, propre au climat de la Méditerranée : vous pourrez vous remémorer la chaleur du Sud et les moments agréables sous le ciel bleu. Ce jardin est généralement choisis pour s’échapper de la routine quotidienne et l’envie de retrouvez ces moments farniente. La première caractéristique de ce style de jardin, est le savant mélange entre le vert l’argenté des feuillages, ornés par les floraisons hautes en couleurs (érythrines, abutilons, datura, lantana, lauriers-roses, genêts, hibiscus…), et des plantes odorantes (lavandes, romarins, santolines, myrte, jasmin…). Le soleil est une des conditions principales pour une abondance florale, mais pas que : il est préférable d’avoir un sol drainant où l’eau ne stagne pas.

 
Un tel jardin nécessite un climat doux, les plantes méditerranéennes étant sensibles au froid. L’hiver ne doit être ni trop long ni trop rude, et les températures doivent remonter assez rapidement au printemps afin de réchauffer le sol : il est donc important de réunir toutes les bonnes conditions météorologiques avant de concevoir ce type de jardin.

Le jardin exotique

Le jardin exotique connaît un engouement florissant depuis les grandes explorations du XVIIIe siècle, avec l’essor des jardins botaniques et leurs plantes tropicales. Ce style de jardin ressemble étroitement au jardin sec : il arbore des plantes pouvant supporter les fortes chaleurs, capables de stocker de l’eau dans leurs tissus (cactus, agaves, yuccas, erythea, washingtonia…). Les plantes luxuriantes offrent une ambiance de sous-bois tropical, de par son abondance végétale aux feuillages grandioses et de par ses floraisons esthétiques. L’ombre joue un rôle assez important, car elle permet de conserver l’humidité pour le bien de ces plantes. Parmi les végétaux les plus prisés on peut retrouver les bambous, les palmiers ou les fougères arborescentes.

 
Pour obtenir un jardin exotique il est nécessaire d’avoir un climat favorable avant de le créer : les températures hivernales doivent être douces, les plantes ne supportant pas le gel. Le soleil reste votre meilleur allié pour votre jardin exotique, allant de pair avec les cactées, palmiers et plantes tropicales. Il est donc important d’être attentif aux différentes températures et à l’humidité, et de régulariser l’arrosage en cas de pluies non suffisantes afin de maintenir une ambiance luxuriante qu’on aime tant.

Le jardin de curé

À l’époque, le jardin de curé était orné de fleurs annuelles, de plantes aromatiques et de vivaces installées en massifs de petites superficies organisées en petites allées. Ce style de jardin était essentiellement plébiscité par les prêtres et hommes d’église, qui cultivent les fleurs nécessaires à la décoration de leur église, les aromates utiles à leur santé ainsi que les fruits et légumes pour leur alimentation. Au fil du temps, les amateurs de la mains vertes ont pu redécouvrir les plantes d’antan et les légumes anciens. Les nombreux massifs de plantes permettent différents usages pour les jardiniers : fleurs à bouquets, à parfum pour les pollinisateurs, plantes médicinales ou culinaires. Réparties sur plusieurs allées, la récolte devient alors plus facile (fleurs, frais et légumes, aromates…). Le jardin de curé peut s’avérer également écologique, avec la possibilité d’y établir un compost ou des bacs de récupération d’eau. 

Les plantes que d’abord le jardin de curé sont nombreuses : on retrouve essentiellement les dahlias qui sont très en vogue, les ibéris, les marguerites, primevères, glaïeul, ricin, myosotis, giroflées… Les vivaces occupent aussi une place prépondérante (camomille, iris, bleuet, lis, tulipe, narcisse…), tout comme les aromates (sauge, thym, romarin, laurier, menthe, ciboulette…). Pour créer un jardin de curé, rien de plus simple : il vous faudra composer vos massifs réguliers afin de diviser votre espace en petites allées, choisir vos aromates, légumes et fleurs favoris, planter de petits arbustes (rosiers, fruitiers, buis…), et imaginer vos bordures.

Le jardin écologique

Aujourd’hui, le jardinage prend un tournant majeur dans la préservation de la biodiversité, et tend vers une dynamique écologique afin de jardiner de façon plus consciente, en accord avec l’envie de vivre dans un environnement saint. Le jardin écologique garantit la protection des écosystèmes et le respect des sols, des plantes et des êtres vivants, favorisant ainsi un équilibre biologique. Concevoir ce style de jardin, c’est suivre les cycles de la nature et des saisons : le jardinier pourra vivre pleinement des ressources de son jardin, en développant un espace vert. 

respectueux de ce qui l’entoure. Le premier geste éco-responsable souvent prisé est le compost : cela consiste à recycler toute les matières organiques afin de les remettre en terre. L’infiltration de l’eau est aussi utilisé, afin de régénérer les ressources en eau du sol. La préservation de l’eau et du sol est tout aussi appréciée : récupérer de l’eau de pluie pour arroser sans gaspiller, supprimer les produits chimiques et toxiques pour ne pas perturber les organismes… Plusieurs actions qui peuvent être mises en place pour y installer un écosystème et développer une diversité végétale. Transformer son jardin en jardin écologique demande de la patience et de la rigueur. Vous pouvez commencer par planter des plantes adaptées à votre sol et votre climat, pour qu’elles puissent pousser sans utiliser d’engrais. Il est aussi conseiller d’arrêter les traitements phytopharmaceutiques, ces produits chimiques et toxiques visant à éradiquer les parasites et nuisibles. Vous pouvez également éviter les engrais chimiques, et favoriser la faune qui se développe dans votre jardin en leur construisant des abris ou des refuges.

Rencontre avec la faune & la flore

La vie au vert

Les insectes

Au printemps et en été, on peut observer une multitude d’insectes dans votre jardin : bien qu’ils peuvent faire peur à beaucoup d’entre vous, il s’avère que ces derniers sont très utiles pour votre jardin. Ils vont vous aider à éviter le développement d’insectes nuisibles dont ils sont les prédateurs. D’autres, peuvent jouer un rôle essentiel pour le maintien d’une biodiversité, comme les insectes pollinisateurs. La coccinelle que l’on ne présente plus, est la meilleure amie du jardinier : elle se nourrit des pucerons, et chasse certains autres parasites des plantes. Les magnifiques papillons que vous pouvez parfois apercevoir, butinent les fleurs et dévorent les feuilles de certains végétaux. Par ailleurs, au même titre que les papillons, les abeilles et les bourdons jouent un rôle principal dans l’écosystème avec leur rôle de pollinisateurs, permettant ainsi aux fleurs d’avoir plus de fruits. Les mouches qui ne sont pas toujours appréciées, raffolent aussi des pucerons ! Enfin, les scarabées et sa famille (gendarmes, carabes, cétoines…) décomposent les déchets verts (compost) et / ou pollinisent les fleurs, tandis que d’autres se nourrissent de limaces.

Les oiseaux

Bien que l’on apprécie le chant des oiseaux, ils peuvent se révéler être un atout majeur dans l’entretien de votre jardin ! Ils maintiennent l’équilibre de la nature et contribuent à réguler les populations d’insectes (comme ils s’en nourrissent), et peuvent aider à se débarrasser des nuisibles. Vous pouvez par ailleurs leur fabriquer des abris ou des mangeoires, afin qu’ils puissent s’installer dans votre espace vert. Les oiseaux se nourrissent principalement de vers de terre, de chenilles, pucerons, araignées et larves. Excellents alliés, ils peuvent tout aussi bien participer au renouvellement naturel de la flore, en disséminant les graines et les baies. Ils sont aussi très friands des insectes volants tels que les mouches, les moustiques, les taons ou punaise des bois : véritables insectivores, ils peuvent détecter les nuisibles qui se nichent dans les haies, les plantations, les arbres fruitiers, ou la pelouse.

Les petits mammifères

Depuis plusieurs décennies, beaucoup d’animaux sauvages ont disparus de la biodiversité (oiseaux, poissons, mammifères sauvages…). Vivant dans les forêts, les champs ou les jardins, nous pouvons croiser de nombreux petits mammifères. Occupant une place importante dans l’écosystème, il est important de bien les connaître afin de mieux les protéger pour respecter l’équilibre de la nature. Proies ou prédateurs, accueillir des animaux au jardin nécessite des créer des aménagements comme des abris ou des refuges afin de prendre soins d’eux. Dans les esprits il existe beaucoup d’aprioris les concernant, alors qu’ils peuvent être de véritables alliés : on les appelles alors les auxiliaires de jardin, au même titres que les insectes pollinisateurs. Par exemple, le hérisson qui est une espèce protégée en France, est considéré comme un grand nettoyage du jardin, se nourrissant principalement de limaces, petits escargots, ou encore de lombric

 

Les différents types de plantes

Le monde végétal regorge de nombreuses plantes différentes, chacune d’entre elles ayant leurs propres singularités. Beaucoup d’entre elles sont dites « vascularisées » et occupent une place dominante des jardins. Ces dernières possèdent des vaisseaux qui permettent la circulation et distribution de l’eau, elles sont constituées de tige, feuilles et racines. On distingue d’abord les plantes herbacées : les fougères, les graminées, ou bien les œillets. Ensuite, viennent les arbustes et les arbres qui correspondent à des plantes vivaces, ayant une taille parfois impressionnantes (chênes, peupliers, sapins…). Nous pouvons aussi observer les plantes grimpantes à tige ou bien les lianes : passiflores, jasmins… Enfin, il y a les plantes bulbeuses : véritable ressource de nutriments, et cultivées pour leur floraison en saison printanière ou estivale

Lutter contre les espèces invasives

Protéger votre jardin

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L’aleurode, une mouche très nuisible

Très présente dans les jardins et difficile à s’en débarrasser, l’aleurode se trouve dans la plupart de vos cultures, légumes ou vignes. Coléoptère agressif, ses larves ravagent les racines des plantes et dévorent les feuilles. Petite mouche blanche de la même famille des pucerons, elle adore les choux, les tomates, les aubergines ou encore les poivrons. Elle est également très frivole des lilas, des hibiscus ou encore des géraniums. Vivant dans les feuilles des végétaux, elles vivent environ une trentaine de jours lorsqu’il fait chaud. Pour lutter contre ce nuisible vous pouvez privilégier des solutions à base de purin d’orties sur vos feuillages, afin de renforcer la défense naturelles de vos plantes. Vous pouvez tout aussi bien utiliser du savon noir dilué dans de l’eau pour lutter contre ces mouches, ce traitement sera à votre avantage notamment dans les serres. Pour les plantes en intérieur vous pouvez acheter des plaquettes jaunes engluées et collantes : attirées par cette couleur, les mouches viendront se coller sur la bande de papier. Dans votre potager, il existe également certaines plantes répulsives pour vaincre l’aleurode : privilégiez ainsi les tagètes, qui sauront se montrer efficaces contre ce nuisible.

Le mulot, dévoreur de jardin

Bien qu’il soit mignon, le mulot est un petit rongeur ravageur très présent dans vos jardins. Très vorace, il peut causer des dommages aux racines de vos plantes, dévorer les bulbes de vos fleurs, et se montrer très friand envers vos choux et vos carottes. Très similaire avec la musaraigne et le campagnol, le mulot est reconnaissable à sa couleur grise ou brune sur le dessus de son dos. Assez vif, il se déplace très rapidement et mesure une dizaine de centimètres. Afin de se développer, notre petit rongeur creuse lui même son terrier ou vole celui des taupes. La femelle pouvant avoir jusqu’à cinq portées par an, le mulot se tournera vers votre potager pour nourrir sa petite famille/

Pour se débarrasser de ce rongeur, il est important de privilégier des solutions naturelles : vous pouvez favoriser la présence de prédateurs, comme les buses, chouettes, ou fouines. Les chats peuvent s’avérer être d’excellents chasseurs pour vous aider à lutter contre le mulot. Vous pouvez également remuer régulièrement la terre, le mulot sera alors dérangé et sera moins actif dans les ravages de votre jardin. Pour vos bulbes, il est possible d’utiliser des paniers en plastique pour mettre en difficulté ce petit rongeur. Le purin de sureau est tout aussi efficace, l’odeur les faisant fuir aisément.

L’araignée rouge, mangeuse de plantes

L’araignée rouge appartient à la famille des acariens et est particulièrement vorace. Elle raffole des feuillages, des légumes ou encore de certaines plantes. Elle apparaît généralement en été, et peut se montrer envahissante. Ses larves que l’on connaît sous le nom de aoûtat sont urticantes, et peuvent venir irriter votre peau.
Cet acarien possède huit pattes : la femelle pond chaque jour de nouvelles larves, qui pondront elles-mêmes d’autres larves une dizaine de jours après. Il est assez facile de les repérer par leur couleur rouge.
L’araignée rouge adore les végétaux riches en potasse et en azote : vous pouvez les observer grâce à leurs petites toiles, et des points de couleur rouge ou jaune sur vos feuillages. Pour lutter contre cette espèce invasive, vous pouvez commencer par installer des insectes auxiliaires qui se nourriront des larves. De façon moins naturelle, vous pouvez utiliser un insecticide bio composé de souffre sur vos plantes.

Le puceron, ennemi n°1

Tout jardinier le sait, son pire ennemi c’est le puceron. Détesté de tous, il envahit de nombreux végétaux et se nourrit de la sève des plantes, détruisant les bourgeons floraux. Le puceron peut être éliminer par des méthodes naturelles, afin de préserver vos jardins. Parasite très présent, le puceron fait son entrée sur le devant de la scène lorsque les températures augmentent : raffolent des légumes, des arbustes et des fleurs, il affectionne très particulièrement les rosiers dont il attaque les bourgeons. Minuscule insecte, le puceron se décline sous plusieurs couleurs et développe des stratégies afin de s’attaquer à vos plantes. Ils s’organisent en colonie et sont donc facilement repérables. Pour lutter contre ce nuisible, vous pouvez commencer par de la prévention et privilégier des solutions biologiques : la coccinelle sera votre meilleur allié, cette dernière se nourrissant des larves. Tout comme la mouche aleurode, vous pouvez opter pour du purin d’ortie ou du savon noir dilué dans de l’eau

La limace, ravageuse de jardin

Gastéropode sans coquille, la limace est capable de ravager vos plates-bandes de légumes ou de fleurs. Se déplaçant très peu, elle reste sous terre lorsque les températures ne dépassent pas les 10°. Au même titre que le puceron, la limace n’est particulièrement pas appréciée des jardiniers.
La limace affectionne les climats chauds et humides, opérant principalement la nuit et laissant derrière elle des traces baveuses. Certains mammifères et oiseaux pourront vous aider dans votre lutte contre les limaces, ces derniers se nourrissant de celles-ci : les hérissons sont très friands de la limace, tout comme les poules. Il est recommandé de ne pas utiliser d’insecticides chimiques qui déséquilibrent la faune et la flore, perturbant ainsi la biodiversité. Il est aussi possible de créer un piège, consistant à enterrer une cannette à moitié remplie d’eau sucrée : la limace sera attirée par le sucre du liquide. Il existe également des granulés de Ferramol composé de phosphate ferrique : non toxiques pour l’éco système, ils résistent à la pluie et s’avèrent assez efficaces.

La chenille processionnaire, urticante et dangereuse

Redoutée par bon nombre de jardiniers, la chenille processionnaire fait partie de la famille des lépidoptères et se transforme en papillon nocturne. S’installant dans les pins, elles forment des colonies de cocons aux longs fils blancs, constituant ainsi des processions en s’accrochant les unes aux autres.
Très présente en France, cette variété de chenille est dangereuse pour les pins laricio, maritime ou noirs d’Autriche. Possédant un pouvoir urticant risqué pour les humains et les animaux, la chenille processionnaire est assez féroce : promettant ses milliers de poils urticants dans l’air, ces derniers peuvent atteindre les yeux, la bouche, les oreilles ou la peau du visage, provoquant ainsi des allergies respiratoires, rougeurs ou lésions cutanées. Herbivores et en colonie sur les feuillages, elles se régalent dès l’éclosion des œufs jusqu’à devenir papillon. Elle mesure environ quatre centimètres et vit un an, le cocon commençant à se former à la fin de la saison printanière. Très virulente et envahissante, la chenille processionnaire peut être éradiquée par l’aide d’oiseaux tels que la mésange bleue. Vous pourrez pulvériser les arbres avec des mélanges d’insecticides, et l’hiver lorsque les nids sont en formation vous pouvez les supprimer avec un échenilloir avant de les brûler. Afin de prendre toutes précautions, lorsqu’un arbre est infesté. Il est conseillé de faire appel à un professionnel qui saura vous aide

La cochenille, une terreur à combattre

Insecte parasite, la cochenille est fréquemment rencontrée dans les jardins et les plantes cultivées en intérieur : rien ne lui résiste. La cochenille se développe en colonie, et est facilement reconnaissable par les amas blancs qu’elle forme sur les feuilles. Elle se décline sous plusieurs couleurs, et s’attaque à des végétaux très divers.
La cochenille se nourrit principalement de la sève des plantes, laissant derrière elles des fumagines qui sont des champignons, révélateurs de la présence de cochenilles. Pour combattre ce parasite, il faut commencer par un arrosage régulier pour renforcer vos plantes. De plus, vous pouvez avoir recours à du purin d’ortie ou de prêle. Il est important de proposer des solutions biologiques afin de protéger les bons insectes et ne pas déséquilibrer la biodiversité de votre jardin. Si l’invasion des cochenilles est importante, vous pouvez couper les branches ou feuilles attaquées. Également vous pouvez opter pour du savon noir dilué dans de l’eau pour le vaporiser sur vos végétaux et mettre à l’écart les cochenilles : le vinaigre blancs est aussi efficace.

Jardinage conscient & écologique

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Les gestes écologiques

Aujourd’hui, il est important de prendre conscience des différents enjeux de la biodiversité et des différents écosystèmes. Avoir un jardin est déjà un premier pas vers l’écologie, mais il existe d’autres façons de prendre soin de la faune et de la flore et ainsi d’adopter des gestes respectueux. 

Vous pouvez commencer par bannir les fertilisants et engrais industriels : ces produits chimiques ne profitent pas à la nature et sont toxiques pour l’environnement. De plus, leur fabrication, leur conditionnement et leur transport nécessitent beaucoup de ressources. En alternative, il existe des options plus naturelles et biologiques avec des recettes maison. Le compost se révèle un excellent atout dans le recyclage des déchets verts de la maison, et s’avère être un engrais bénéfique pour le jardin : il sera possible de le réaliser sois même ou d’en trouver dans des magasins spécialisés. Concernant les déchets verts, ils peuvent résulter de la tonte de pelouse, d’épluchures de légumes ou de coquilles d’oeufs. Le compost est une façon astucieuse de réutiliser ce qui vient du potager dans votre jardin. Tailler ses arbres ou arbustes à la main peut être une bonne initiative également, afin d’éviter d’user des outils électriques ou qui nécessitent de l’essence quand cela est possible. Vous pouvez privilégier le sécateur, le taille-haie manuel, et d’autres outils encore.

Également un des points clés et essentiel pour participer à un jardinage plus écologique, c’est la consommation d’eau. Il existe plusieurs façons de réduire sa consommation, à commencer par les plantes locales qui sont habituées au climat et à l’environnement qui l’entoure. Pour vous aider vous pouvez opter pour un récupérateur d’eau de pluie, que vous trouverez dans des jardineries spécialisées

La permaculture

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Toujours dans une dynamique écologique, la permaculture est devenue une tendance émergente dans le monde du jardinage. Théorisée par le biologiste Bill Mollison et l’essayiste David Holmgren, ce nouveau concept a été inspiré de l’agriculteur japonais Masanobu Fukuoka. La permaculture, c’est un mode d’agriculture reposant sur des principes de développement durable et mettant un point d’honneur sur le respect de la biodiversité pour faire fonctionner les écosystèmes naturels. Elle consiste plus précisément à observer la nature afin de reproduire ses modèles et relations. 

Les trois principaux piliers sur lesquels repose la permaculture sont les suivants : prendre soin de la terre, des humains, et créer la redistribution de surplus équitablement. D’après David Holmgren, il existe douze principes fondamentaux pour développer sa vision de permaculture :

• Observer et interagir.
• Capter et stocker l’énergie.
• Produire.
• S’auto-réguler et accepter la rétroaction.
• Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables.
• Ne produire aucun déchet.
• Partir des grandes structures pour aller jusqu’aux détails.
• Intégrer au lieu de séparer.
• Utiliser des solutions lentes et à petite échelle.

• Se servir de la diversité et la valoriser.
• Utiliser les bordures et valoriser la marge.
• Être créatif face aux changements.

 
Tout jardinier peut s’initier à la pratique de la permaculture, même dans un jardin urbain. La première chose essentielle à faire, c’est de s’intéresser à son environnement et l’observer : quels insectes sont présents, quels animaux gambadent sur votre pelouse, quelles plantes se développent dans le climat de votre région… toutes ces bonnes questions vous donneront les réponses pour choisir des végétaux adaptés aux différents climats de votre région. La permaculture vous donnera une conception éthique et design qui prend compte de l’écosystème dans son entièreté, dans un respect de la biodiversité. Ces principes universels participent à vivre ensemble dans une durabilité consciente.